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 Qu'est-ce que l'état de stress post traumatiques

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AuteurMessage
Laurine
Admin



Messages : 361
Date d'inscription : 03/12/2007

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MessageSujet: Qu'est-ce que l'état de stress post traumatiques   Qu'est-ce que l'état de stress post traumatiques Icon_minitimeMer 16 Jan - 3:51

Définition pour Les traumatismes psychiques :
(blessure morale - description succincte) : il y a traumatisme quand une blessure (psychique) est bloquée par une représentation négative. Il ne suffit donc pas d'un "simple" vécu douloureux pour dire qu'il y a traumatisme. La représentation négative va "enkyster" la blessure, bloquer sa guérison.

Voici un lien vers un site dans lequel on trouvera, réponse à certaines des questions qui peuvent se poser :
http://perso.wanadoo.fr/laragedevivre/

Aller dans le menu « dossiers », et sélectionner l'un des titres suivants :

- Les séquelles à long terme de la maltraitance

- Qu'est-ce que l'état de stress post-traumatique ?

- Sortir de l'enfer de la culpabilité

- Quelles sont les conséquences psychologiques des victimes de l'inceste; particulièrement dans leurs rapports aux autres hommes?

- S'affirmer et dire non

Avant de m'arrêter dans un forum militant contre l'inceste et la pédophilie et le viol, je n'ai jamais eu l'idée d aller dans un forum de discussions dont le sujet est le viol.

Mes recherches et actions, étaient plutôt tournées vers le sujet du Harcèlement lié au monde du travail, car je venais en aide depuis plus de trois ans, principalement aux salariés s'estimants harcelés sur leur lieu de travail, et surtout à ceux qui étaient en souffrance. Mon objectif, est de freiner voire même stopper cette souffrance, en leur apportant la solution la mieux adaptée à leur situation.

A chaque temoignage que je lis dans les forums où il est question de viol, je me rend compte que quelle que soit la victime de viol, nous avons generalement les memes symptomes réactionnels plus ou moins accentués selon le vécu de chaque personne et l'environnement dans lequel elle évolue.
Souvent la victime ne comprend pas les réactions incohérentes, qu'elles peut avoir alors qu'elle a conscience que ces réactions ne sont pas en accord avec sa véritable personnalité.

En lisant l'un des articles que j'ai posté plus haut, je prends en meme temps conscience que ces symptomes sont ceux des victimes ayant subit de grands traumatismes. C'est pourquoi j'ai trouvé utile de mettre un lien vers le site qui peut donner quelques explications sur certains des comportements que l'on peut avoir suite à un viol.

Avoir subit un grand traumatisme, ne veut pas dire que l'on ne s'en sort pas. C'est généralement étapes par étapes et avec un suivi psychologique régulier que la victime avance, pour voir s'atenuer puis s'estomper, toutes ces angoisses qui l'empêchent de vivre agréablement sa vie.

Tant que la victime de violences sexuelles ne décide pas d'entreprendre un suivi psychologique régulier, elle verra se développer et s'emplifier les symptômes traumatiques cités plus bas.
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Laurine
Admin



Messages : 361
Date d'inscription : 03/12/2007

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MessageSujet: Etat de Stress Post-Traumatique   Qu'est-ce que l'état de stress post traumatiques Icon_minitimeMer 16 Jan - 3:54

Etat de Stress Post-Traumatique (ESPT)
http://www.vac-acc.gc.ca/clients_f/sub.cfm?source=mhealth/factsheets/effects

Quels sont les effets courants des traumatismes?

Au moment du traumatisme, les personnes sont souvent submergées par la peur. Peu de temps après, elles peuvent revivre mentalement et physiquement ce traumatisme. Comme cela peut être désagréable, voire souffrant, les traumatisés ont tendance à vouloir l'oublier. Ces symptômes peuvent entraîner un ESPT, soit une combinaison de problèmes causés par une expérience traumatique, trouble reconnu par les médecins et spécialistes en santé mentale.

Symptômes de réviviscence de l'expérience :

Il est fréquent que les personnes ayant vécu un traumatisme revivent leur expérience. Cela signifie qu'elles vivent à répétition les mêmes expériences psychologiques, affectives et physiques qu'au moment du traumatisme ou juste après celui-ci. Cela comprend repenser à l'événement traumatique, revoir la scène, devenir agité ou fébrile, se mettre soudainement à éprouver les mêmes sensations corporelles qu'au moment du traumatisme. Les personnes se sentent en danger, en proie à la panique; elles veulent fuir, font des accès de colère et pensent attaquer ou même blesser quelqu'un. En raison de cette anxiété et de cette agitation physique, elles peuvent avoir de la difficulté à trouver le sommeil ou à se concentrer. Les personnes ne maîtrisent généralement pas ces symptômes ni ne peuvent les empêcher. La réviviscence de l'expérience comprend, entre autres :

- des souvenirs dérangeants, comme des images ou des pensées liées au traumatisme;
- l'impression de revivre le traumatisme (flash-back);
- des cauchemars;
- se sentir bouleversé par le moindre rappel du traumatisme tels une odeur, un goût, ce que l'on a entendu ou vu ayant la moindre similarité avec le traumatisme;
- l'anxiété ou la peur, le fait de se sentir de nouveau en danger;
- de la colère ou de l'agressivité et le besoin de se défendre;
- la difficulté à maîtriser ses émotions en raison d'éléments déclenchants qui provoquent soudainement de l'anxiété, de la rage ou de la colère;
- la difficulté à se concentrer ou à avoir les idées claires.

On peut aussi avoir des réactions physiques aux éléments qui rappellent le traumatisme :

- la difficulté à trouver le sommeil ou à dormir sans interruption;
- l'agitation et le fait d'être constamment à l'affût;
- la stupéfaction causée par des bruits sourds ou par quelqu'un ou quelque chose qui -- - arrive par derrière alors qu'on ne s'y attend pas;
- le manque d'assurance et la transpiration excessive;
- le fait d'avoir le coeur qui bat la chamade et d'éprouver de la difficulté à respirer.

Les personnes ayant vécu un traumatisme et qui éprouvent ces bouleversements quand elles sont stressées ou qu'on leur rappelle l'événement traumatique, agissent souvent comme si elles étaient de nouveau en danger. Elles peuvent trop se préoccuper de leur sécurité dans des situations qui ne présentent pas vraiment de risques. Par exemple, une personne qui habite un quartier tranquille peut tout de même sentir le besoin de faire installer un système d'alarme, des verrous doubles aux portes, une barrière à verrou ou d'avoir un chien de garde. Parce que les personnes traumatisées se sentent souvent en danger, même quand elles ne le sont pas vraiment, elles peuvent réagir de façon trop agressive et littéralement exploser sans raison apparente. Par exemple, une personne qui s'est fait attaquer peut être prompte à frapper quelqu'un ou à lui crier des injures si elle se sent menacée.
Les symptômes de réviviscence constituent un signe que le corps et l'esprit combattent activement pour surmonter l'expérience traumatique. Ce sont là des symptômes automatiques, des réponses acquises à des stimulus. La personne associe son traumatisme à beaucoup de choses qui le lui rappellent et provoquent chez elle un sentiment de danger. Il est possible que les symptômes de réviviscence constituent un moyen pour l'esprit de faire du sens à ce qui s'est passé.

Symptômes liés à l'évitement :

Parce que le fait de penser au traumatisme ou de se sentir en danger les bouleversent, les victimes d'événements traumatiques ont tendance à éviter d'y penser autant que possible. Il arrive parfois que des personnes ayant vécu un traumatisme sachent pertinemment qu'elles évitent de s'en souvenir, mais d'autres le font de façon inconsciente, sans savoir qu'elles cherchent à ne plus se souvenir du traumatisme.

Parmi les divers moyens d'éviter certaines pensées, sentiments ou sensations associés au traumatisme, mentionnons :
- éviter activement les pensées et les souvenirs directement liés au traumatisme;
- éviter les conversations, de même que les endroits, les activités et les personnes qui pourraient rappeler le traumatisme;
- avoir de la difficulté à se souvenir de grands pans de ce qui s'est produit pendant l'événement traumatique;
- se couper de ses sentiments ou devenir insensible;
- avoir de la difficulté à ressentir de l'amour ou toute autre émotion forte;
- avoir l'impression que tout devient étrange ou irréel;
- se sentir bizarre;
- se sentir détaché ou étranger vis-à-vis des autres et de ce qui se passe dans sa vie;
- éviter les situations qui pourraient provoquer une vive réaction affective;
- ressentir des sensations physiques étranges;
- se sentir physiquement engourdi;
- ne plus ressentir la douleur ou d'autres sensations;
- perdre de l'intérêt pour ce qui nous intéressait auparavant.

Le fait d'essayer de ne pas penser au traumatisme et de ne pas aller en traitement peut permettre à la personne de ne pas se sentir bouleversée à court terme, mais ses symptômes risquent de persister à plus long terme.

Quels sont les symptômes secondaires et les symptômes post-traumatiques associés?

On entend par symptômes secondaires des problèmes qui découlent des symptômes de réviviscence ou liés à l'évitement. Par exemple, une personne qui souhaite éviter de parler de l'événement traumatique peut s'isoler de ses amis, ce qui peut ensuite susciter chez elle un sentiment de solitude et de dépression. Les symptômes secondaires peuvent gagner en importance au fil du temps et peuvent même causer plus de détresse ou avoir des répercussions plus importantes que les symptômes de réviviscence ou d'évitement d'origine.

Les symptômes associés ne sont pas une conséquence directe d'une peur accablante; ils sont plutôt dus à d'autres facteurs concomitants au traumatisme. Par exemple, une personne traumatisée psychologiquement par un accident de voiture peut aussi s'être blessée et ainsi être déprimée parce qu'elle ne peut plus travailler ou quitter la maison.

Tous les troubles suivants peuvent être des symptômes secondaires ou associés :

- La personne qui doit vivre des pertes liées au traumatisme ou qui évite les autres et s'isole peut souffrir de dépression.
- Le désespoir et le sentiment d'impuissance peuvent s'installer à demeure lorsque la personne appréhende de ne plus jamais se sentir bien.
- Les personnes ayant vécu un traumatisme peuvent perdre des croyances importantes quand un événement traumatique important ébranle leur confiance de vivre dans un monde juste et bienveillant.

- Un comportement agressif envers soi-même ou les autres peut s'expliquer par la frustration qu'éprouve une personne incapable de contrôler les symptômes d'un ESPT (exaspéré par l'omniprésence des symptômes). Une personne peut aussi devenir agressive parce qu'elle accepte mal les circonstances plus larges qui entourent l'événement traumatique (p. ex. en songeant au caractère injuste de la situation). Certaines personnes sont agressives parce qu'elles ont grandi avec des gens qui sortaient régulièrement de leurs gonds et qu'elles n'ont jamais appris d'autres moyens de gérer la colère. Comme la colère peut tenir les autres à l'écart, la personne qui nourrit ce sentiment peut perdre ses liens sociaux positifs, ce qui peut l'empêcher d'obtenir de l'aide. La colère et l'agressivité peuvent entraîner des problèmes familiaux, professionnels et interpersonnels, de même que la perte de ses amis.

- Une personne qui n'arrive plus à s'acquitter de ses responsabilités en raison des symptômes de l'ESPT peut ressentir de la culpabilité et de la honte. Cela peut également se produire quand on tombe dans le sempiternel piège du doute par rapport à ce que l'on a fait ou non au moment du traumatisme. Beaucoup de personnes en viennent à se sentir coupable de ce qui leur est arrivé. Cela est généralement tout à fait injustifié et empêche de tenir les véritables coupables responsables de ce qui s'est produit. La culpabilité entraîne beaucoup de détresse et peut empêcher une personne de demander de l'aide. Il arrive aussi que la société blâme la victime du traumatisme. Malheureusement, cette situation vient rebuter davantage les personnes touchées, qui hésitent à demander de l'aide.

- Les personnes qui ont vécu un traumatisme peuvent aussi éprouver des problèmes interpersonnels parce qu'elles ont de la difficulté à faire confiance aux autres ou à s'en rapprocher. Cela est particulièrement remarquable quand le traumatisme a été causé ou accru par une autre personne (comparativement à un accident ou une catastrophe naturelle).

- Les personnes ayant vécu un traumatisme peuvent aussi se sentir détachées ou étrangères vis-à-vis des autres parce qu'elles ont de la difficulté à ressentir ou à exprimer des sentiments positifs. À la suite d'un traumatisme, la personne peut être submergée par ses problèmes ou devenir émoussée et être portée à négliger les relations avec ses amis et sa famille.

- Les personnes ayant vécu un traumatisme peuvent être impliquées dans des batailles ou des disputes en raison de leurs sentiments de colère ou d'agressivité, qui sont courants après un traumatisme. Aussi, le fait de constamment éviter tout regroupement social (comme une fête familiale) peut causer de la peine ou de l'animosité dans leurs relations interpersonnelles.

- Le fait de moins s'intéresser à ce qui nous plaisait avant l'événement traumatique peut découler d'une dépression consécutive à un traumatisme. Quand une personne passe moins de temps à faire des choses amusantes ou en compagnie d'autres personnes, elle a moins l'occasion de se sentir bien et d'avoir des interactions agréables.

- À force de se retirer et de se méfer des autres, la personne peut tendre vers l'isolement social. Cela entraîne souvent la perte de soutien, d'amis et d'intimité, en plus d'accentuer la peur et les inquiétudes.
Les personnes ayant vécu un traumatisme peuvent avoir une crise d'identité quand les symptômes de l'ESPT affectent des aspects importants de leur vie, comme leurs relations interpersonnelles ou leurs aptitudes professionnelles. Une personne peut aussi mettre son identité en doute en raison de ses agissements et réactions pendant l'événement traumatique. Par exemple, une personne qui se perçoit comme généreuse peut croire qu'elle a fait preuve d'égoïsme en sauvant sa peau pendant une catastrophe. Cela peut l'amener à se demander si elle est vraiment ce qu'elle croit être.

- La persistance des symptômes post-traumatiques et l'incapacité de la personne à croire qu'elle s'en remettra peuvent se traduire par le sentiment d'être atteint de manière permanente.

- Les personnes ayant un traumatisme peuvent aussi avoir des problèmes d'estime de soi parce que les symptômes de l'ESPT rendent difficile l'estime de soi. Parfois, le comportement qu'une personne a eu au moment du traumatisme peut lui faire croire qu'elle est, par exemple, méchante, sans valeur, stupide, incompétente ou diabolique.

- Des symptômes et problèmes de santé physique peuvent par ailleurs être dus à de longues périodes d'agitation ou d'anxiété. Les personnes ayant vécu un traumatisme peuvent aussi éviter les soins médicaux parce qu'ils leur rappellent leur traumatisme et engendrent de l'anxiété, ce qui peut contribuer à la détérioration de leur santé. Par exemple, une personne qui a vécu un viol peut éviter les visites chez le gynécologue, tandis qu'un accidenté de la route peut fuir les médecins parce qu'ils lui rappellent qu'il a vécu un événement traumatique. Les habitudes que les personnes prennent pour gérer le stress post-traumatique, comme la consommation d'alcool, peuvent aussi entraîner des problèmes de santé. Il peut aussi y avoir des facteurs concomitants à l'événement traumatique qui entraînent des problèmes de santé (p. ex. une blessure).

- Les personnes ayant vécu un traumatisme peuvent se tourner vers l'alcool et les drogues pour éviter les émotions négatives associées aux symptômes de l'ESPT. De nombreuses personnes consomment de l'alcool et des drogues pour gérer les symptômes post-traumatiques pénibles, mais cela engendre malheureusement d'autres problèmes.

Rappel

Bien que les personnes en ESPT puissent se sentir submergées par leurs symptômes, il est important pour elles de se rappeler qu'il y a d'autres aspects positifs à leur existence. Il existe des ressources en santé mentale et en médecine (consultez les fiches d'information à ce sujet) pour les aider; en outre, ces personnes ne sont pas tout à fait démunies, puisqu'elles peuvent compter sur leurs propres forces, leurs intérêts, leurs engagements, leurs relations interpersonnelles, leur expérience, leurs désirs et leurs espérances pour s'en sortir.
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